Cette page est-elle intitulée ‘biographies’ et non pas ‘biographie’ car elle raconte à la fois la biographie de Cosmogonies et la mienne.
Cosmogonies a toujours eu une identité distincte. Miroir de ma propre évolution, j’ai pu la regarder s’épanouir ; même si l’auteur et l’œuvre s’influencent mutuellement et que leurs vies se retrouvent parfois inextricablement mêlées…
Le noyau de Cosmogonies m’est apparu en images, des images-clé fascinantes, il y a bien longtemps. Encore aujourd’hui, je ne sais pas d’où ces premières étincelles ont bien pu venir : ni alors, ni depuis, je n’ai jamais rien vu de semblable.
Je n’ai pas su les déchiffrer tout de suite. Pendant des années, cette vision voilée est restée hors de ma portée, simple image résiduelle d’un drôle de voyage. Anodine et silencieuse, elle s’est contentée de briller dans un petit coin de ma mémoire : mon cerveau imparfait l’avait effleurée, mais pas comprise.
Elle a attendu plus d’une décade le moment opportun, l’instant dans mon développement personnel où elle savait que je serais enfin capable de l’entendre et de l’écouter. Elle s’est imposée au travers d’un rêve, puis d’un autre… Bien vite, j’ai dû me rendre à l’évidence : les images racontaient une histoire, une histoire qui m’avait choisie pour la raconter.
Elle ne s’appelait pas encore Cosmogonies, alors. Elle n’avait pas de nom, pourtant, elle offrait une succession de concepts fascinants à mon esprit : un émerveillement sans cesse renouvelé. En découvrant sa trame, je découvrais l’Autre Monde.
Alors, je m’en suis mêlée. J’ai joint mon effort de création aux données magnifiques qui m’avaient ainsi été offertes.
Pour m’expliquer l’existence de cette histoire en moi, indéniable et pourtant impénétrable. Pour m’assurer que je ne la laisserais pas être engloutie dans l’oubli. Pour ressentir encore et encore la joie de la voir croître, s’épanouir, jusqu’à en devenir une légende, une épopée… Jusqu’à en devenir Cosmogonies.
Les Mères, les principes d’Implantation des mondes et le rôle essentiel de Jog virent alors le jour. Puis, la machination des Erêtiens pour contrôler l’Univers et le personnage d’Alias prirent forme.
L’imbrication de toutes les pièces qui forment l’Univers imaginaire de Cosmogonies et définissent les lois qui le dirigent m’a évidemment pris beaucoup de temps. Quand j’ai enfin réussi, bizarrement, l’exploit a coïncidé avec une conjecture très particulière pour moi. Mon eurêka est arrivé au moment où toute ma vie à venir m’est apparue comme une étendue qui restait à définir, un plan vierge, un nouveau départ. Je suis convaincue que cette sensation fabuleuse d’infinie possibilité a fourni l’essor nécessaire à Cosmogonies, pour s’affirmer au point de ne plus m’appartenir, tout en me donnant la force de faire un serment, un serment capital : Cosmogonies serait écrite, comme elle le méritait. Son histoire serait partagée.
Les promesses que l’on se fait à soi-même sont les plus fondamentales, dans la mesure où l’on ne peut pas vraiment s’en défaire : pour s’en défaire, il faudrait se refaire, se reconstruire une nouvelle psyché où l’engagement n’existerait pas… J’ai tenu ma promesse. A partir de ce moment-là, Cosmogonies est devenue une personne à part entière. Je l’ai présentée à tous ceux que j’ai rencontrés et j’ai commencé à planifier ma vie autour d’elle.
Comme vous vous en rendez sans doute compte en lisant ces lignes, la section ‘A propos’ de mon blog est dédiée presque essentiellement à la biographie de Cosmogonies. A part quelques statistiques et faits somme toute assez mondains que j’y partage car ils me définissent aujourd’hui, j’utilise ces pages pour relater sa vie à elle, du moment où j’ai pu percevoir son existence, à ma compréhension des principes fondamentaux qui la gouvernent, jusqu’à l’éclosion de l’histoire que j’ai moi-même façonnée autour d’elle, pour que vous puissiez enfin la rencontrer.
Je vous présente Cosmogonies.